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Le monde de Fée
Le monde de Fée
  • Une vie au calme à la montagne entourée de mon mari, de notre petite fille et de nos deux chiens. Beaucoup (trop) de laine pour adoucir le quotidien, des livres pour rêver et la nature pour s'évader.
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7 mars 2013

Premier livre du mois de mars.

Lou Bertignac a 13 ans, un QI de 160 et des questions plein la tête. Les yeux grand ouverts, elle observe les gens, collectionne les mots, se livre à des expériences domestiques et dévore les encyclopédies.
Enfant unique d’une famille en déséquilibre, entre une mère brisée et un père champion de la bonne humeur feinte, dans l’obscurité d’un appartement dont les rideaux restent tirés, Lou invente des théories pour apprivoiser le monde.
A la gare d’Austerlitz, elle rencontre No, une jeune fille SDF à peine plus âgée qu’elle.
No, son visage fatigué, ses vêtements sales, son silence.
No, privée d’amour, rebelle, sauvage.
No dont l’errance et la solitude questionnent le monde.
Des hommes et des femmes dorment dans la rue, font la queue pour un repas chaud, marchent pour ne pas mourir de froid. « Les choses sont ce qu’elles sont ». Voilà ce dont il faudrait se contenter pour expliquer la violence qui nous entoure. Ce qu’il faudrait admettre. Mais Lou voudrait que les choses soient autrement. Que la terre change de sens, que la réalité ressemble aux affiches du métro, que chacun trouve sa place. Alors elle décide de sauver No, de lui donner un toit, une famille, se lance dans une expérience de grande envergure menée contre le destin. Envers et contre tous. No et moi - Delphine de Vigan

"Quand j’étais petite je voulais être un feu rouge, au plus grand carrefour, il me semblait qu’il n’y avait rien de plus digne, de plus respectable, régler la circulation, passer du rouge au vert et du vert au rouge pour protéger les gens. Quand j’étais petite je regardais ma mère se maquiller devant le miroir, je suivais ses gestes un à un, le crayon noir, le rimmel, le rouge sur les lèvres, je respirais son parfum, je ne savais pas que c’était si fragile, je ne savais pas que les choses peuvent s’arrêter, comme ça, et ne plus jamais revenir."

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4 mai 2013

Des chiffres et des lettres...

Comme le héros du film Rain Man, Daniel Tammet est un autiste savant, un génie des nombres. Son cerveau extraordinaire lui permet de mémoriser les 22 514 premières décimales du nombre Pi et de parler dix langues.

Bien qu'autiste, il n'est pas coupé du monde. A force de volonté, il a appris à vivre presque normalement. Dans ce livre, "Je suis né un jour bleu", Daniel Tammet nous raconte avec une simplicité bouleversante son enfance à Londres, dans une famille de neuf enfants. Il décrit ses années d'école, la découverte de sa différence, la conquête de son autonomie et sa route vers la célébrité.

" Vers la fin de la semaine, nous assitâmes à une conférence sur les pays d'Europe de l'Est, leur géographie et leur situation politique. La conférence dura une heure pendant laquelle chacun était censé prendre des notes. J'écoutais, mais n'écrivais pas. Le conférencier me demanda à un certain moment pourquoi je ne prenais pas de notes. Je répondis que je pouvais me souvenir de tout ce qu'il avait dit et que je prenais des notes mentales, dans ma tête. J'avais toujours fait ainsi, j'avais passé mes examens à l'école de cette façon. Il me posa plusieurs questions pour me tester et il ne parvint pas à me prendre à défaut."

8 mai 2013

Gilet Alice

Lors de ma virée à La Droguerie jeudi dernier, j'avais eu l'occasion de fouiner dans les nombreux catalogues mis à disposition. C'est ainsi que je suis tombée sur Alice, dont j'avais également le modèle à la maison. Toujours dans le but d'écouler mes stocks de laine, je me suis empressée, une fois à la maison, de trouver la laine adéquate pour ce travail.

J'avais trouvé de la très belle laine rose à Emmaüs que je voulais mélanger avec un fil plus fin rose clair et brillant également dégoté à Emmaüs. La couleur s'adaptait parfaitement à la coupe du gilet. Je voulais quelque chose de léger, pas trop chaud qui serait un bon compromis pour ce printemps en demi-teinte; mais je voulais également une couleur plus printanière, plus girly pour ce gilet qui fait un peu "garçon de café".

Comme ce sont les vacances, je ne voulais pas me prendre la tête avec un travail riquiqui et un peu trop minutieux. Il fallait que ce soit quelque chose de facile et en même temps avec une certaine nouveauté pour moi. Alice est un gilet plus que facile: un derrière, un demi-devant droit et un demi-devant gauche, le tout tricoté avec des aiguilles 8 (autant dire que ça monte très très vite). Mais il  possède aussi une particularité puisqu'elle est tricotée en jersey et point de riz, que je n'avais encore jamais testé.

C'est un point très reliéfé, qui donne un effet très fille à l'ensemble. Bref, un gilet "garçon de café" parfait pour cette journée encore un peu fraîche.

le gilet point de riz et jersey - Drôles et colorés mes accessoires signés la Droguerie - aiguilles 8

15 mai 2013

Un beau tableau

La reprise du travail s'accompagne toujours de sa petite routine. Pour ma part, ce sont les lectures ferroviaires, celles qui m'accompagnent dans les transports et qui me font voyager bien plus qu'un simple aller-retour. Même si je lis énormément pendant les vacances (et pendant les week-end et le soir dans mon lit avant de dormir et aussi parfois quand je tricote), j'aime beaucoup m'extraire du brouhaha ambiant des transports pour me faire une petite bulle hors du temps. J'ai attaqué la semaine avec un livre chiné à Emmaüs.

Parti à la recherche d'un tableau mystérieux, Jonathan croise la route de Clara. Tous deux sont convaincus de s'être déjà rencontrés. Mais où et quand? A Londres, il y a plus d'un siècle...
De Saint-Pétersbourg à Boston, de Londres à Florence et Paris, La prochaine fois de Marc Lévy entraîne ses lecteurs dans une histoires où amours et énigmes défient le temps.


"Clara rentra et referma la porte de la galerie, elle revint vers la vitrine et regarda le taxi s'éloigner, songeuse. Une autre question avait occupé son esprit, depuis le déjeuner. L'impression d'avoir déjà rencontré Jonathan était devenue obsédante. Alors qu'il contemplait le tableau, assis sur son tabouret, certains de ses gestes lui semblaient presque familiers. Mais elle avait eu beau y penser sans cesse, elle ne pouvait associer ni lieu ni date à ce sentiment. Elle haussa les épaules et retourna derrière son bureau."

21 janvier 2013

Début d'une semaine, fin d'un livre.

Je viens de terminer Le confident de Hélène Grémillon. Un excellent livre selon moi.


Camille vient de perdre sa mère. Parmi les lettres de condoléances, elle découvre un étrange courrier, non signé. Elle croit d'abord à une erreur mais les lettres continuent d'arriver, tissant le roman de deux amours impossibles, de quatre destins brisés.

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" Ma mère tenait la mercerie du village. Après l'école, nous nous y rendions tous les deux, moi pour rejoindre ma mère, Annie pour rejoindre la sienne qui y passait la moitié de sa vie, la moitié qu'elle ne passait pas à coudre."

 

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9 septembre 2013

Nouveauté

Je sens que je vais faire des jalouses... Grande fan de La Poule, j'ai craqué à la seconde où j'ai appris qu'elle sortait un livre avec quinze de ses modèles! Le voilà arrivé chez moi et je confirme, c'est à tomber. En plus des-dits modèles, le livre est bourré de conseils tricot, de petites astuces... Un vrai régal.

 - Pulls et accessoires au tricot - Aurélie Tixier Une poule à petits pas -

Si j'ai un conseil à donner, c'est de foncer et de craquer pour ce nouveau petit bijou "tricotesque".

29 octobre 2013

Gulliver et autres aventures

Du 16 avril au 27 octobre 2013, la Fondation Cartier a invité le sculpteur australien Ron Mueck a présenté ses oeuvres émouvantes et troublantes. Avec ma soeur, nous y sommes allées samedi (J-1 avant la fermeture) et on s'en est mis plein les mirettes!

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Nous avons parcouru un monde pas si imaginaire, habité par des géants et des liliputiens. Ron Mueck est un illusionniste. Confronté à ses oeuvres, on se retrouve à faire comme tout visiteur de la Fondation Cartier: on tourne autour des sculptures comme s'il y avait une énigme à percer.

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Ventousés par chaque oeuvre, on les tripatouillerait bien volontiers, si les vigiles et les gros marquages au sol n'en dissuadaient pas.

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L'exposition dévoile 6 oeuvres récentes et surtout 3 sculptures réalisées spécialement pour l'occasion. Par ailleurs, le visiteur peut, au travers d'un film inédit, découvrir les oeuvre dans l'intimité de la création, au coeur de l'atelier londonien de l'artiste.

Un vrai bonheur en paillettes!

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L'exposition s'est terminée dimanche, c'était l'expo à ne pas manquer!

30 octobre 2013

Les menus plaisirs

Lorsque l'on est une tricopathe comme moi, on adore se faire des petits cadeaux qui ne plairont qu'à nous. En faissant un tour sur A little Mercerie il y a quelques jours, j'ai chiné ces deux petits bijoux... Un peu kitchounes soit, mais tellement meugnons!

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- petis ciseaux de fifille et mètre ruban enrouleur cui-cui -

Vivement ce soir que j'tricote!

1 avril 2013

Le livre du printemps

Poussée par une amie, l'éditrice Isabelle Laffont, Didier Decoin décrit dans son nouveau livre, Je vois des jardins partout, ses souvenirs et sa passion pour les fleurs, les arbres et ceux qui savent les cultiver. C'est là que son épouse intervient. Elle connaît le nom latin de chaque plante comme d'autres récitent les tables de multiplication. C'est avec elle, explique-t-il, qu'il part en compagnie de fous furieux, une bande surnommée la "Cinquième Saison", pour dévaliser les nurseries anglaises de plantes rares avant de prendre l'avion en essayant de glisser ces achats fragiles dans des valises bondées. Didier et Chantal sont tombés amoureux de ce coin du Cotentin, de la maison qu'ils occupent depuis trente ans et de son jardin de curé.  A défaut de donner de la binette et du sécateur, Didier récolte les idées : "Des lumières, des parfums, des sons que je vais glisser dans le chapitre que j'écrirai, que j'essaierai d'écrire, sitôt que j'aurai fini d'inspecter les pavots et les graminées", précise-t-il. L'homme est donc un rêveur qui va le nez en l'air et les mains dans les poches.

"Le toucher d'une écorce, le parfum d'une feuille froissée dans le creux de la main, le frisson d'un massif de graminées, la saveur poivrée d'une fleur, une plate-bande aux couleurs pétaradantes, ou, tout au contraire, la délicatesse inouïe d'un mixed border de fleurs blanches et de feuillages aussi chlorotiques que les lèvres de certaines pâles jeunes filles du siècle de Balzac, ne renseignent pas sur les dates d'une bataille, ni ne révèlent le nom des formenteurs d'un coup d'Etat, mais ils sont des vecteurs d'émotions incomparables - et que serait l'Histoire, la majuscule Histoire, sans nos émotions minuscules?

D'ailleurs, l'Histoire, on finit toujours par l'écrire sur le papier des arbres."

6 mars 2020

Au fil du tricot - Semaine du 02 au 08 mars 2020

Cette semaine a été riche en tricot.

J'ai enfin fini mon gilet Magnolia que je porte depuis très régulièrement. il est parfait avec cette météo un peu capricieuse de début mars. Moi qui ne suis pas forcément une adepte de la couleur verte, je me suis surprise à vraiment beaucoup aimer ce vert olive constellé de tweed.

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Dès que j'ai fini ce gilet, j'ai plongé dans mon stock pour trouver les laines nécessaires à la réalisation du châle Vertices Unite. Le mien sera tricoté dans un camaieu de roses allant d'un bordeaux profond à un rose très clinquant. J'aime vraiment beaucoup mon association de couleur qui sera parfaite à l'arrivée des beaux jours.

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J'ai également commencé un petit gilet de printemps pour ma fille. Il s'agit du gilet qui compose le Ellen's Playset. J'ai terminé le coprs et je vais m'attaquer aux manches la semaine prochaine. Le fil est un 100% mérino superwash qui est très agréable à travailler; et puis, en 9-12 mois, ça va vraiment très vite.

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Enfin, j'ai été retenue pour tester un nouveau patron de chaussettes...Je vous en reparle très vite!

En attendant, je vous souhaite un doux week-end, prenez soin de vous.

2 mai 2013

Une virée parisienne

Aujourd'hui petite sortie à la capitale. Après les incontournables (la Droguerie et Lil Weasel), je suis allée à l'exposition qui se tient en ce moment à l'Hôtel de Ville: Paris Haute couture.

L'exposition nous invite à admirer les mythiques robes de Chanel, Balenciaga, Vionnet, Courrège et bien d'autres... choisies parmi les plus belles pièces des collections des musées, ainsi que des prêts d'institutions et des maisons de coutures les plus renommées.

 Sont ainsi réunies pour la première fois, plus d'une centaine de créations retraçant 150 ans d'histoire de la mode. Une occasion unique de découvrir des chefs d'oeuvre pour la plupart jamais dévoilés. Ces tenues sont accompagnées de documents, photographies, dessins, revues mettant en lumière les talents et les savoir-faire inestimables. De quoi se glisser dans les coulisses d'ateliers célèbres dans le monde entier et d'assister à la naissance de ces oeuvres, de leur conception jusqu'à leur achèvement.

C'est jusqu'au 6 juillet et c'est gratuit!

7 février 2013

A Mélie, sans mélo

Mélie, soixante-douze ans, vit seule à la campagne. Pour la première fois, sa petite-fille, Clara, vient passer les grandes vacances chez elle. La veille de son arrivée, Mélie apprend qu'elle a un problème de santé...

Elle verra ça plus tard. La priorité, c'est sa Clarinette chérie ! Durant tout l'été (le dernier ?), Mélie décide de fabriquer des souvenirs à Clara. Des rigolos. Comme regarder pousser les bambous en écoutant La Traviata, chanter sous la pluie des chansons de Nougaro, goûter les mauvaises herbes qui poussent le long des chemins.

Il y a aussi le vieux Marcel, qui va apprendre à Clara à faire de la mécanique...

Et puis, comme la vie est vraiment dingue, il y a Mélie qui va rencontrer le grand amour... Cent cinquante ans à eux deux? Mais quand on aime, on ne compte pas!

- Barbara Constantine-

photo (4)" Après le déjeuner, c'est Mélie qui décide du programme. Hier, par exemple, elles ont passé plusieurs heures à regarder pousser les bambous. Mélie dit que s'ils grandissent de quinze à vingt centimètres par jour, on devrait les voir pousser. Elles se sont installées dans des fauteuils, avec de quoi manger, boire, et écouter de la musique. Elles ont écouté La Traviata en entier, Mélie adore la Callas. Pour regarder pousser les bambous, c'est pas mal, l'opéra... Il y a juste que, des fois, pour mieux écouter, on ferme les yeux. Et là, c'est possible que ce soit pile le moment où il se passe des choses..."

22 mars 2013

Du bleu sur mes aiguilles.

Ho, comme c'est surprenant du bleu! Etant donné que cette semaine encore le printemps n'a pas l'air de vouloir y mettre du sien pour nous réchauffer enfin, je me suis lancée dans le tricotage d'un nouveau bonnet bleu...

J'ai littéralement flashé sur le bonnet du Korrigan proposé par De rerum natura. Ce modèle se décline sous la forme de neuf diagrammes pour s'adapter à tous les tours de tête: du nouveau-né à la taille adulte. Trois types de fils et trois designs différents  (poitu, à pompon et à revers) sont proposés pour réchauffer les oreilles de toute la famille.

 

Pour ma part, j'ai craqué pour le modèle à revers auquel je pense ajouter un pompon par la suite. J'espère simplement que je ne serais pas hors saison le temps de le tricoter...

 

Et toujours sous la supervision de Flapie.

1 juin 2013

Mon premier tricothé

Il y a des passages obligés pour toute tricoteuse qui se respecte. Participer à un tricothé en fait partie. Je suis allée hier soir dans la boutique Les petits points parisiens qui se situe dans le quartier Lepic Abesses (18ème) au pied de la Butte Montmartre, à deux pas du Sacré Coeur en plein coeur du monde d'Amélie Poulain; un vrai régal. La boutique, ouverte il y a quelques mois par une passionnée de laines et de tricot est assez petite et on s'y sent vite comme chez soi.

Pour mon premier tricothé, nous étions 6. J'y ai notamment fait la connaissance de Anne-C avec laquelle j'ai tout de suite accroché. Ce moment de partage permet de papoter (beaucoup) de se régaler (énormément) d'échanger (des techniques, des idées, des trucs) et de tricoter (un peu quand même). Ça permet aussi de découvrir et tripatouiller des laines magnifiques, exposées sur un pan de mur entier qui contraste avec la blancheur de la pièce: le paradis des tricoteuses.

A 22h00, après 3 bonnes heures de tricotage papotage, il faut quitter cette bulle hors du temps et des saisons, pour retrouver la vie réelle.

J'y retourne jeudi prochain. J'y ai fait la connaissance de personnes qui parlent le même langage que moi et partagent vraiment ma passion. Je crois d'ailleurs que je n'ai pas fini de booker mes jeudis soirs!

10 juillet 2013

Lire, fumer et boire du café

Diane perd brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l'exception de son coeur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l"existence. Entre « Le Journal de Bridget Jones » et « Love Story », l'histoire de Diane nous fait passer par toutes les émotions. Impossible de rester insensible au parcours tantôt dramatique tantôt drôle de cette jeune femme à qui la vie a tout donné puis tout repris, et qui n'a pas d'autre choix que de se reconstruire. ( Les gens heureux lisent et boivent du café, Agnès Martin-Lugand).

 

 

"J'y étais. J'étais à Mulranny. Devant ce cottage dont j'avais à peine regardé les photos sur l'annonce. J'avais dû traverser tout le village et prendre la route chaotique de la plage pour arriver au bout de mon périple. J'aurais des voisins, une autre maison se tenait à côté de la mienne. Un petit bout de femme arriva vers moi et me salua de la main. Je me forçai à sourire."

 Un vrai bijou, une merveille qui se lit d'une traite en une après-midi; ce fût mon cas en tout cas. Ce n'est pas vraiment l'histoire d'un deuil mais plutôt d'une renaissance possible malgré la douleur que l'on n'oublie mais avec laquelle on apprend à vivre.

24 janvier 2013

Et puis, Paulette...

C'est le titre du livre que je viens de finir, écrit par Barbara Constantine.

Ferdinand vit seul dans sa grande ferme vide. Et ça ne le rend pas franchement heureux. Un jour, après un violent orage, il passe chez sa voisine avec ses petits-fils et découvre que son toit est sur le point de s'effondrer. A l'évidence, elle n'a nulle part où aller. Très naturellement, les Lulus (6 et 8 ans) lui suggèrent de l'inviter à la ferme. L'idée le fait sourire. Mais ce n'est pas si simple, certaines choses se font, d'autres pas...

Après une longue nuit de réflexion, il finit tout de même par aller la chercher.

De fil en aiguille, la ferme va se remplir, s'agiter, recommencer à fonctionner. Un ami d'enfance devenu veuf, deux très vieilles dames affolées, des étudiants un peu paumés, un amour naissant, des animaux. Et puis, Paulette...

 

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" Onze heures. Simone et Hortense attendent depuis une heure, assises sur leurs chaises, postées en face de la porte. Elles tricotent. Ce matin, elles se sont levées plus tôt que d'habitude. Simone a commencé par rajouter du bois dans le poêle, puis elle a posé la cafetière sur la plaque pour réchauffer le café de la veille."

Un roman qui sent bon la campagne et la solidarité et qui, même dans les transports parisiens, arrive à nous faire évader.

1 octobre 2013

Un beau projet de mémoires

C'est elle qui a lancé l'idée; j'y ai tout de suite adhéré. En sortant du travail, je suis passée à la papeterie, en suis ressortie avec un beau stylo et un cahier d'écolier. ce soir, je commence l'aventure.

L'idée: Tenir un journal pendant 5 ans.

Il ne s'agit pas à proprement parler de tenir un journal intime, mais plutôt de créer un journal de mémoire, de souvenirs marquants au jour le jour. On écrit juste une ligne, chaque jour, pour se poser une minute dans notre routine endiablée. Répondre à une petite question, en une ligne, sans fioriture, juste l'essentiel de cette journée précise. Parfois, un simple mot suffit, ou une image; le but c'est de ne surtout pas avoir de contrainte, que ce petit "devoir" quotidien soit comme une parenthèse, un moment attendu dans la journée. Ce qui peut aussi devenir amusant c'est d'nesuite comparer ce que l'on a écrit d'une année sur l'autre à la même date...

 

Je me suis lancée le défi, je ne sais pas si je vais le tenir ni même combien de temps. Mais l'initiative me plaît. J'ai imprimer toutes les questions pour tous les mois de l'année, et ça commence aujourd'hui.

29 août 2013

Rentrée littéraire

La routine fait sa rentrée et pour la rendre moins monotone j'ai aussi repris mon habitude ferroviaire favorite: le "dévorage" des livres.

Je viens de finir un roman vraiment très bien, à mettre entre toutes les mains: La dernière conquête du major Pettigrew de Helen Simonson.

A Edgecombe St Mary, au coeur de la campagne anglaise, une tasse de thé à l'heure dite est un rituel auquel le major Pettigrew ne saurait déroger, pas plus qu'à son sens du devoir et à son extrême courtoisie, qui font de lui l'archêtype même du gentleman anglais. Désormais veuf, il a pour seul compagnie ses livres et quelques amis du club de golf et ce n'est guère son fils Roger, un jeune Londonien ambitieux, qui pourrait le combler de tendresse.

Le jour où le major apprend le décès de son frère Bertie, la présence de madame Ali, veuve elle aussi, va réveiller son coeur engourdi. Tout devrait les séparer, elle la petite commerçante Pakistanaise, et lui, le major de sang britannique. Pourtant, leur passion pour la littérature et la douleur partagée du deuil sauront les réunir.

C'est avec beaucoup de charme et d'intelligence que Helen Simonson s'empare du thème des traditions pour montrer combien elles peuvent être à la fois une valeur refuge et un danger. Il se dégage de son roman une atmosphère "so british" qui enchante de la première à la dernière page.

 

" A deux heures le bouillonnement des nuages s'était calmé, et les cumulus stationnaient au-dessus de la terre, transformant la pluie en une brume grise. On eût dit un hammam froid qui figeait toutes les senteurs sur place. "

" Ce ravissement sincère devant toutes ces couleurs paraissait fort incongru, songea le major, chez une femme qui préférait les tweeds couleur marron champignon. Celui du jour, d'un bordeau terne, assorti à un chemisier noir et à des bas vert foncé, l'aurait rendue invisible au milieu de n'importe quel endroit boisé et un tant soit peu humide. "

30 juillet 2013

Trendy châle Caroline

Voici le premier tricot de ma nouvelle maison. Il est peut-être un peu hors saison, mais aujourd'hui il fait un peu grisou et un beau rose pétant ne fait pas de mal dans le jardin!

   

On ne le présente plus le trendy châle de Mademoiselle Sophie. Je l'ai tricoté en cascade 220 acheté sur un coup de coeur aux petits points parisiens ce printemps, j'ai fini le châle en deux semaines top chrono. Sauf qu'entre temps, il y a eu un déménagement, un emménagement, des cartons, une nouvelle maison, et enfin les vacances qui m'ont permis de bloquer Caroline et de la prendre en photo fièrement dans le jardin.

 

Inutile de préciser que ce fut un vrai bonheur à tricoter, et facile avec ça. Ce qui m'a même donné l'occasion de le faire découvrir à une amie très chère qui s'est lancée à son tour mais dans une version estivale. J'ai hâte de voir son résultat.

 En attendant, bonnes vacances!

25 décembre 2013

Joyeux Noël !

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Petits lutins avez-vous veillé

à ce qu'il n'ait rien oublié ?

Avez-vous pensé aux bonbons, aux sapins ?

Avez-vous mis de la neige sur son chemin ?

Dans sa poche trouvera-t-il le cahier ?

Le grand cahier avec la liste des enfants sages

Et puis, dans un petit, tout petit étui, ses lunettes

Pour lire leur nom la nuit

Alors maintenant ouvrez la porte du garage !

Père Noël partez bien vite et bon voyage !

27 juin 2016

Châle Bryum - Fêter les jours heureux.

Avoir une petite soeur, ce n'est pas tous les jours faciles: il y a souvent de la jalousie, des disputes, des colères, des incompréhensions. Pourtant, la plupart du temps, c'est aussi synonyme de complicité, de secrets partagés, de fous rires et de grandes discussions. C'est aussi, et surtout, une grande fierté. Je me souviens encore lorsqu'elle est née, le bonheur immense et la grande fierté que j'ai eu à l'annoncer à tous mes copains de classe! C'était un peu mon trophée.

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Aujourd'hui la petite soeur a bien grandit,elle a tracé son chemin , a posé pierre après pierre les fondations de sa vie. Elle est diplômée et va sauter à pieds joints dans la vie active.

Alors, pour l'accompagner, de loin, et à ma manière, je lui ai tricoté un châle, le Bryum.

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Pour les couleurs, j'ai cherché des teintes qui pourraient lui plaire, des couleurs assez neutres et foncées sans pour autant être tristes J'ai utilisé de la laine Malabrigo sock et de la Plassard, qui est vraiment très douce.

Le modèle est vraiment agréable à tricoter ! Je ne suis pas fan du point mousse parce que je trouve que ça n'avance pas, mais là avec les alternances de bandes et le point texturé, c'est finalement passé assez vite. D'ailleurs ce châle est une récidive car je m'en étais tricoté un il y a quelques temps dans des couleurs plus marines (ici) que je porte quasiment non stop.

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J'espère qu'il lui plaira et qu'il l'accompagnera dans ces nouvelles aventures professionnelles!

Et encore une fois: "Toutes mes félicitation G. tu remplis mon petit coeur de grande soeur de paillettes de fierté!"

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Châle Bryum de Bérengère Cailliau (alias Lilofil) - Laines Malabrigo sock coloris Boticelli red et Plassard Alpaga coloris noir - Aiguilles 3.5 mm

10 octobre 2015

Mirajane - Dans la douceur de l'automne

La valse des feuilles mortes a commencé, et celle des nouveaux projets aussi, ceux pour affronter l'hiver, ceux qui vont nous accompagner dans ces jours de plus en plus froids.

Marianne, alias maman-crotte sur les réseaux sociaux, sort aujourd'hui un nouveau modèle de gilet, indispensable pour cet automne: Mirajane.

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Ses patrons sont toujours extrêmement bien pensés, bien rédigés, simples avec toujours la petite touche qui accroche le regard.

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Sa dentelle délicate, sa finesse jusque dans les moindres détails, sa construction simple mais efficace font de ce gilet un vrai basique confortable mais raffiné. J'ai particulièrement aimé tricoter la dentelle. C'est vraiment ce que j'apprécie le plus dans le tricot, voir se dessiner une histoire. Ici, le dessin fait penser à des feuilles ou à des flammes et j'ai donc trouvé mon choix de couleur tout à fait approprié.

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La fermeture du gilet est excentrée et je trouve que cela accentue le côté féminin et enveloppant du patron.

Les manches sont relevées et tricotées en rond. Les bandes de boutonnage sont également relevées. L'ensemble est donc sans couture aucune !

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Ce gilet ne présente aucune difficulté et le point de dentelle se mémorise très facilement. 

Je vous conseille donc d'aller vite à la rencontre de Mirajane.

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Gilet Mirajane de Maman Crotte - aiguilles 3 et 3.5 mm - Laine Cascade yarns 220 fingering coloris Bordeaux (2401)

28 février 2013

Le charme des liaisions

Trois couples, trois histoires d'amour et de haine... Le roman commence avec Catherine, dont le mari, Jean, a disparu sans explication, et qui espère son retour; Lorsque, un été, elle rencontre à l'île de Ré un inconnu vêtu de noir : Maxence, c'est le coup de foudre !

Toutes deux mariées, ses plus proches amies, Hélène et Béatrice, tentent de la mettre en garde contre un emballement aussi brusque...

En fait, chacune de son côté assiste à l'érosion de l'amour dans son couple et croit y échapper en entretenant des liaisons extraconjugales. Telle la passion, "l'amour pour toujours" qu'on s'est juré en se mariant est-il condamné à n'être qu'un feu de paille ?

Dans ce roman d'émotion et de charme, la romancière, Madeleine Chapsal, aborde la question capitale de l'amour tel qu'on le vit, tel qu'on le perd - et réussit à le réinventer.

Il n'y a pas que les plaisirs de bouche que Catherine conserve en mémoire : il y a ces purs moments de joie pour aller quérir quelque nourriture en forêt ou au potager et pour la savourer ensuite en compagnie de la cuisinière, ravie de faire aussi hautement plaisir ;  avec un chien sous la table, un chat sur le manteau de la cheminée fixant la tablée de ses yeux jaunes et impénétrables; le repas ponctué des compliments de l'homme de la maison. Une satisfaction profonde qui lui a donné le sentiment - ineffaçable - que la vie peut être bonne. En certains lieux, à certaines heures, en dépit de tout.

1 septembre 2013

Chausse tes bottes!

Dimanche 1er septembre, avant la rentrée, il fallait marquer le coup, se croire encore un peu en vacances. La solution était toute trouvée : le festival de la Terre, juste à côté de chez nous.

 Au milieu d'un champs de blé fraichement moissonné, les jeunes agriculteurs du département nous font découvrir leur monde. Parmi des tracteurs, des légumes frais, des vaches, poneys, chèvres et autres poules, on se rêve nous aussi fermiers d'un jour avec une jolie fermette pour accueillir plein d'animaux, vivre loin de tout et heureux.

 

 C'est surtout une très belle occasion pour promouvoir l'agriculture francilienne. Nous sommes repartis des images pleins les yeux,des souvenirs pleins la tête, et pain d'épice et soupe de courgettes sous le bras.

 Bonne rentrée à tous, et bon courage pour cette nouvelle année qui commence, sous le soleil.

 

11 septembre 2013

Jeu de mains...

Lexie a accompli son rêve: rejoindre Londres pour y devenir journaliste. Insolente, sûre d'elle, la jeune femme évolue triomphalement dans le fougueux Soho des sixties, menant de front sa vie professionnelle et de mère célibataire. Jusqu'au jour où le destin se rappelle d'elle.

Quarante ans plus tard, Elina, une jeune artiste d'origine finnoise, vient de mettre au monde son premier enfant. Un accouchement qui a failli lui coûter la vie et dont le souvenir obsédant menace de détruire son couple. Car depuis la naissance, son mari, Ted, se comporte de façon très étrange, comme si son inconscient se réveillait d'un profond sommeil.

En quête d'une main bienveillante qui le guiderait à travers les zones d'ombre de son enfance, Ted va mettre au jour un terrible secret.

Un somptueux roman, bouleversant et sensible où s'entremêlent des voix aussi émouvantes que troublantes pour évoquer la force des liens du sang et le pouvoir destructeur des non-dits.

 - Cette main qui a pris la mienne - Maggie O'Farrell -

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