Le monde de Fée

* La petite histoire:

Après une semaine de pluie, qui a fait du bien au jardin et aux plantations, revoici venu le soleil. J'en profite pour vous montrer mon dernier pull tricoté, bien qu'il soit clairement hors saison... Je me suis donc abritée sous les branches lourdes de fruits du cerisier, à l'ombre avant de le ranger sagement au placard jusqu'à l'automne prochain.

* Le patron:

Ce patron a été un vrai coup de coeur. Dès que j'ai vu les premières photos du projet que la designeuse postait sur Instagram ce fut le coup de foudre. J'ai craqué pour le côté très doudou et chaud du pull et pour le dessin de losange sur le devant. Le patron confirme encore une fois les talents de Suvi Simola. les finitions sont très travaillées et impeccables, le pull est parsemé de petits détails comme ce magnifique col doublé, ou encore les finitions en rabat tubulaire. 

* Les laines:

Le patron préconise de tricoter deux fils de Drops alpaca tenu double. J'ai également opté pour cette combinaison. L'alpaca est assez poilu et très chaud. Doublé, le plaisir est multiplié, alors même si ce pull est actuellement hors saison, je sais qu'il sera un fidèle compagnon cet hiver. C'est une laine luxueuse et naturelle qui n'est pas traitée, ce qui signifie qu'elle n'a été soumise à aucun produit chimique avant teinture. Ce mode de production particulier met en valeur toutes les qualités de la laine, améliore sa texture, sa résistance et sa tenue.   

* Les plus:

J'ai tout aimé de ce pull. J'ai fait une toute petite modification: j'ai rallongé le pull d'un motif car je ne voyais pas trop l'intérêt d'avoir un pull très chaud mais cropped... Quitte à avoir chaud autant avoir les reins couverts (on dirait une mamie quand je dis ça, n'ets ce pas? ).

* En bref:

- Modèle: Rhombus sweater

- Désigneur: Suvi Simola

- Laines: Drops alpaca coloris Blush (10 pelotes pour la taille M avec un motif supplémentaire)

- Aiguilles: 4.5 et 5 mm 

* La petite histoire:

Ce châle aurait tout aussi bien pu s'appeler: voyage au coeur de mon stock de laine. J'ai vraiment mis à profit ce confinement pour mettre en valeur les laines qui s'ennuyaient depuis bien trop longtemps dans leur malle. Comme des belles endormies, je les ai réveillés d'un trop long sommeil. Et franchement, rien ne se prête mieux à l'exercice que les châles de Stephen West.

* Le patron:

J'avais déjà tricoté le Exploration Station il y a quelques années, en été,  et j'avais adoré le processus. J'en avais fait une version très bord de mer (pour la voir, c'est ici) . Cette fois-ci je suis partie sur des couleurs plus chaudes, plus printanières. Le châle est d'une ampleur pharaonique. On se retrouve très vite avec plus de 400 mailles sur les aiguilles. Mais, franchement, on ne les sent pas, car impossible de s'ennuyer. Chaque section est différente, soit par sa couleur, soit par sa construction. Résultat, on ne voit pas les rangs passer et on a même l'impression de relever de jolis défis. 

* Les laines:

Pour tricoter ce châle,il vous faudra quatre couleurs différentes. Pour ma part, j'ai mélangé des laines à chaussettes (qui contient du nylon), des laines avec du yak, de la soie et même du cachemire. Le tout donne un ensemble très doux et plutôt harmonieux.  

* Les plus:

Ce que j'ai particulièrement aimé dans l'exercice c'est le fait qu'étant limitée dans mes choix de couleurs, j'ai du pas réfléchir à l'agencement de mes couleurs, à leur harmonie. En effet, chaque couleur est utilisée avec une ou plusieurs autres, il fallait absolument qu'elles se répondent entre elles. Je dois avouer que je n'aurais pas forcément choisis ces couleurs en "magasin". "Faute de grives, on mange des merles" me direz-vous et bien je suis d'autant plus fière de ce projet qu'il est à l'image de ce confinement: il nous pousse à être plus créatifs encore, plus débrouillard, plus ingénieux.

* En bref:

- Modèle: Exploration station ( en français entre autres)

- Désigneur: Stephen West

- Laines: 4 laines de mon stock d'épaisseur fingering

- Aiguilles: 4 mm 

* La petite histoire:

C'est une étrange période que nous vivons là. CONFINES... parce que menacés par un virus qui se balade dans l'air. Trois semaines que je ne suis pas sortie de chez moi, trois semaines comme en suspens, entre parenthèses et qui pourtant sont bien là. Je me sens tellement chanceuse d'avoir une grande maison et un beau jardin, de savoir tricoter et d'aimer lire pour pouvoir m'évader; d'être entourée même de loin pour ne jamais me sentir seule...

Il faudra s'en souvenir, après, quand tout sera fini, ne pas laisser ça derrière nous, mais vivre avec. Cette période connaît quand même ses moments de légèreté et de futilité. Je tricote beaucoup, je mets de la couleur là où je peux. Et comme toujours, je trouve du réconfort dans la laine.

* Le patron:

J'avais déjà tricoté le Vertices Unite il y a quelques années et j'avais adoré le processus. Cette fois-ci je suis partie sur un camaïeu de roses. Au niveau de la taille tricotée, j'ai encore choisi la plus grande, encore une fois je me dis qu'il pourrait presque servir de couverture!

Il se compose de six parties distinctes toutes plus sympas à tricoter les unes que les autres. J'ai tout simplement adoré tricoter ce châle. Je me souviens que de temps en temps, pour admirer mon travail, je le tenais devant moi et j'en souriais toute seule de ce grand bout de laine plein de douceur. Je l'ai parfois trouvé longuet, avec tout ce point mousse à l'infini. Mais je savais que le résultat final me ravirait!

* Les laines:

Pour tricoter ce châle, le designer préconise 5 couleurs différentes. mais comme il est très modulable, il peut être fait avec plus ou moins de coloris, en fonction de ce qui vous plaît ou de ce que vous avez en stock (c'est un projet confinement compatible!). Pour ma part tout est partie d'un écheveau bordeaux de La Pelote Vagabonde que j'avais en stock et que je voulais absolument utiliser. J'ai donc agencé mon choix de couleur en fonction de ce premier écheveau. je suis partie sur un dégradé de roses, plus ou moins soutenus, plus ou moins vibrants, et y ai ajouté un beige moucheté de tâches noires. L'harmonie est parfaite. Il me plaît énormément.

* Les plus:

Le patron propose deux tailles, petite ou grande. Il suggère aussi d'employer 5 couleurs distinctes, mais encore une fois il peut parfaitement être adapté en fonction de vos envies et du matériel à disposition. C'est donc le parfait projet de confinement. Il suffit d'être un peu inventif et le tour est joué. Les explications de Stephen West sont toujours limpides et pour peu que vous sahiez tricoter du point mousse faire des diminutions et des augmentations, ce châle est vraiment à la portée de tout un chacun.

* En bref:

- Modèle: Vertices Unitet Shawl ( en français entre autres)

- Désigneur: Stephen West

- Laines: 5 laines de mon stock d'épaisseur fingering

- Aiguilles: 3.75 mm (le modèle préconise des aiguilles 3.5 mm mais je tricote serré)

Cette semaine a été riche en tricot.

J'ai enfin fini mon gilet Magnolia que je porte depuis très régulièrement. il est parfait avec cette météo un peu capricieuse de début mars. Moi qui ne suis pas forcément une adepte de la couleur verte, je me suis surprise à vraiment beaucoup aimer ce vert olive constellé de tweed.

Dès que j'ai fini ce gilet, j'ai plongé dans mon stock pour trouver les laines nécessaires à la réalisation du châle Vertices Unite. Le mien sera tricoté dans un camaieu de roses allant d'un bordeaux profond à un rose très clinquant. J'aime vraiment beaucoup mon association de couleur qui sera parfaite à l'arrivée des beaux jours.

J'ai également commencé un petit gilet de printemps pour ma fille. Il s'agit du gilet qui compose le Ellen's Playset. J'ai terminé le coprs et je vais m'attaquer aux manches la semaine prochaine. Le fil est un 100% mérino superwash qui est très agréable à travailler; et puis, en 9-12 mois, ça va vraiment très vite.

Enfin, j'ai été retenue pour tester un nouveau patron de chaussettes...Je vous en reparle très vite!

En attendant, je vous souhaite un doux week-end, prenez soin de vous.

* La petite histoire:

Il y a des projets comme ça qui sautent sur vos aiguilles sans crier gare. On ne les avait pas vraiment prévu au programme et pourtant ils savent se rendre indispensables. C'est un peu l'histoire de mon gilet Magnolia. je l'avais repéré à sa sortie sur Ravelry, j'avais tout de suite beaucoup aimé sa texture, sa jolie dentelle, et aussi, il faut bien le dire, le fait qu'il se tricote avec de grosses aiguilles.

* Le patron:

Le gilet Magnolia se tricote avec des aiguilles 5 et 6 mm. C'est une pièce élégante et qui fait son petit effet. Il m'a fallu un tout petit mois pour le tricoter, sachant que je tricote plusieurs projets en même temps, je pense qu'il est faisable en une petite semaine. La construction est classique, de haut en bas, avec des augmentations régulières pour l’empiècement, puis un diagramme de dentelle pour le corps, et les manches. 

* La laine:

J'ai utilisé une laine que j'ai acheté d'occasion: la Fonty Super tweed dans un superbe vert mousse constellé de petits points de tweed à majorité jaune. La laine Super Tweed de Fonty est une laine tweedée très douce à base majoritaire de fibres de mérinos (95%). Le fil est moucheté de petits « paillettes » de couleur en laine qui donnent tout son charme à ce fil d'hiver. Grâce à la teinture raisonnée, ces fils naturels se déclinent dans de jolis dégradés très faciles à assortir.

* Les plus:

Le patron est proposé en rang par rang ou en diagramme. Personnellement, c'est la méthode que je préfère. 

Le résultat final est un gilet élégant et chaud , avec une ampleur parfaite pour le transformer en veste et accumuler les couches en dessous. Le patron étant prévu pour une forme très courte, j'ai pour ma part grandement rallonger le corps et les manches qui sont censées être 3/4. Je ne voyais pas trop l'intérêt d'avoir un gilet épais et chaud mais qui ne couvre ni les reins ni les bras. La frileuse en moi crirait au scandale!

* En bref:

- Modèle: Magnolia chunky cardigan ( en anglais)

- Désigneur: Camilla Vad

- Laines: Fonty Super Tweed coloris 11 (7 pelotes)

- Aiguilles: 5 et 6 mm

Quand l’enfance a pour décor les années 70, tout semble possible. Mais pour cette famille de rêveurs un peu déglinguée, formidablement touchante, le chemin de la liberté est périlleux. Isabelle Carré dit les couleurs acidulées de l’époque, la découverte du monde compliqué des adultes, leurs douloureuses métamorphoses, la force et la fragilité d’une jeune fille que le théâtre va révéler à elle-même.

«  On devrait trouver des moyens pour empêcher qu’un parfum s’épuise, demander un engagement au vendeur – certifiez-moi qu’il sera sur les rayons pour cinquante ou soixante ans, sinon retirez-le tout de suite. Faites-le pour moi et pour tous ceux qui, grâce à un flacon acheté dans un grand magasin, retrouvent l’odeur de leur mère, d’une maison, d’une époque bénie de leur vie, d’un premier amour ou, plus précieuse encore, quasi inaccessible, l’odeur de leur enfance…  »

Isabelle Carré déploie son texte sans chronologie, laissant à sa mémoire le soin de guider le fil du récit. Bribes, flashes, séquences, d'une histoire de famille hors norme, une histoire d'époque, on avance dans le temps à la manière du flux et du reflux des marées, jusqu'à ce que la mer soit haute, que tout se rassemble, que tout y soit, restitué ou inventé. Peu importe, on referme le livre avec le sourire, contaminé.

* La petite histoire:

Et l'été s'en est allé. Cette année tout particulièrement je ne l'ai pas vu passer. C'est vrai aussi que le mois d'août a apporté son lot de jolis chamboulements par ici. Nous avons accueilli une petite personne dans notre famille, et elle nous prend tout notre temps. Je savoure chaque instant passé avec ce petit être et même si parfois ce n'est pas facile, c'est une éternelle source d'émerveillement. Il va sans dire que le temps de tricot s'en trouve fortement impacté, il fallait jouer malin. C'est ainsi que j'ai combiné mon envie d'un gros châle d'hiver et un tricot rapide et efficace.

* Le patron:

Le châle Even cowgirls se tricote en aiguilles 4 mm (comme je tricote serré, j'ai opté pour des aiguilles 4.5 mm). Il est de forme triangulaire et alterne différentes sections de points texturés. C'est un vrai bonheur à tricoter, on a très envie d'atteindre la section suivante, découvrir le dessin du motif. C'est stimulant et dans le même temps il ne demande pas une concentration de joueur d'échec; on peut facilement le laisser de côté en cas d'urgence (couches, perte de tétines ou autre réjouissance!). Les explications existent en rang par rang ou sous forme de diagramme et sont d'une clarté sans faille.

* La laine:

J'avais dans mon stock de laine de la Lima de Drops. c'est un fil DK composé à 65% de laine et à 45% d'alpaca. Cela lui donne un rendu un peu pelucheux, mais très chaud et doux, parfait pour la saison à venir.  Les fibres ne sont pas traitées, ce qui signifie que la laine a été seulement lavée et qu'elle n'a pas été exposée à un traitement chimique avant la teinture. Cela met en évidence les propriétés naturelles des fibres, tout en donnant une meilleure qualité de forme et de texture.

* Les plus:

Le patron est proposé en rang par rang ou en diagramme. Personnellement, c'est la méthode que je préfère. 

Le résultat final est un très grand châle triangulaire (définitivement ma forme préférée), avec une amplitude parfaite pour s'emmitouffler. Les différentes sections sont très harmonieuses, et permettent de rythmer le tricot, sans le rendre complexe. J'adore tout particulièrement les jeux de texture. 

Le modèle original est présenté avec des franges, mais c'était un peu trop chargé pour moi et j'avais peut de ne pas assumer le côté trop "far-west"!

* En bref:

- Modèle: Even Cowgirls Shawl ( en anglais)

- Désigneur: Laura Aylor

- Laines: Drops Lima coloris 0701 (6 pelotes)

- Aiguilles: 4.5 mm

Reine mène une vie heureuse qu'elle partage entre son fils de dix-sept ans et un métier passionnant. Une vie parfaite si elle n'était construite sur un mensonge qui, révélé, pourrait bien faire voler son bonheur en éclats...

Quel plaisir de retrouver la plume de cette auteure. L'histoire se déroule entre Rouen et Saint-Malo, deux villes que j'aime beaucoup. Le décor est planté, la mer, les remparts, les corsaires, les épices et le café, j'ai adoré l'atmosphère générale qui s'en dégageait. 

Au centre des romans d'Agnès Martin-Lugand ce sont toujours des personnages féminins. Comme Reine, dans "Une évidence". Elle a la quarantaine et arrive à une période un peu clé de son existence, une période de questionnements et de remise en cause. 

J'aime l'écriture fluide et légère de Agnès Martin-Lugand. C'est un joli roman d'été, où les destins se croisent et parfois s'entrechoquent. Il se déguste comme un délicieux plateau de fruits de mer au bord de l'océan.

" Ça faisait mal d'aimer. Peu importe qui on aime. On perd toujours ceux qu'on aime."

* La petite histoire:

A la faveur d'un tricothé Place de Jaude cet hiver, Woolaoops était venue faire une petite vente de ces laines. J'avais immédiatement craqué pour deux écheveaux bleu à paillettes sans vraiment savoir ce que j'allais en faire. Le temps a passé et nous voilà en été. L'appel de la mer et des vacances m'ont donné envie de ressortir ces petites merveilles.

* Le patron:

Le châle Sandness peut être tricoté en deux tailles. J'ai fait pour ma part un mix puisque l'envergure s'obtient en faisant plus ou moins de répétitions. C'est un châle triangulaire, avec une construction typique des châles des îles Shetland quelque peu modifiée. Ici le jersey remplace l'habituel point mousse utilisé pour le panneau central. Le diagramme pour les vagues est proposé sous forme de diagramme ou en explication rang par rang. Cela donne un tricot très facile et abordable avec une série de points basiques.

* La laine:

J'ai adoré tricoté cette laine fingering. Elle est douce au toucher et très fluide. Néanmoins je finissais chaque séance de tricot avec les doigts tachés de bleu/violet, certainement dû à un surplus de teinture. Ce dégorgement s'est également vérifié au lavage, l'eau est devenue bleu instantanément. 

J'ai particulièrement aimé les paillettes argentées qui donne du volume au châle, tout en restant assez discrète pour ne pas virer boule à facette.

* Les plus:

Le patron est proposé en rang par rang ou en diagramme. Personnellement, c'est la méthode que je préfère. J'ai mis un bon mois à le tricoter car malgrès tout on ne fait que répéter toujours les mêmes rangs et c'est vrai que parfois je finissais par me lasser.

Le résultat final est un très grand châle triangulaire (définitivement ma forme préférée), avec une amplitude parfaite pour s'emmitouffler tout en restant très léger et aérien.

Bien que le patron original soit présenté en unicolore, j'ai opté pour une version bicolore. Il est donc facilement adaptable si vous avez des restes de laines. Je trouve l'effet vagues très réussi.

* En bref:

- Modèle: Sandness

- Désigneur: Gudrun Johnston

- Laines: Woolaoops coloris "Ton père ce voleur d'étoiles" et un reste de Maison Corlène Bakewell coloris Grant

- Aiguilles: 4 mm

Une villa en Italie, le soleil trop fort, des ferries qui font la traversée vers les îles, une romancière qui peine à finir un livre, un jeune officier de l'Académie navale, un accident de voiture à des centaines de kilomètres, l'enchaînement des circonstances, la réalité qui rejoint la fiction, la fin d'un amour,le commencement d'un autre peut-être.

Dans ce roman,l'auteur dresse le portraitd'une femme puissante et de deux hommes fragiles, en proie à des hésitations sentimentales. 

" Et puis, c'est le silence. Pas le silence merveilleux de la villa de Livourne. Ni celui anxiogène de la chambre du blessé. Non plutôt celui, déroutant, d'après les disparitions. Celui où quelqu'un manque. On cherche une présence, un écho ordinaire et rien, on se heurte à l'invisible, on comprend qu'on est seul désormais, tout à fait seul, que personne ne viendra troubler ce silence qui nous écrabouille".

Ce livre est extrêmement bien écrit, dans un style travaillé et juste. Les descriptions sont précises et nous embarquent totalement dans la chaleur de l'automne italien. Rien ou presque n'est dans les dialogues, tout passe dans l'émotion, les regards, mais aussi dans la façon de dire implicitement les choses, ce langage non verbal que l'écrivain manie avec talent et subtilité. Sur les thèmes du sentiment et du renouveau, il est assurément très fort. Il y a aussi cette solitude, ni douloureuse, ni oppressante qu'il sait décrire à merveille.