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Le monde de Fée
Le monde de Fée
  • Une vie au calme à la montagne entourée de mon mari, de notre petite fille et de nos deux chiens. Beaucoup (trop) de laine pour adoucir le quotidien, des livres pour rêver et la nature pour s'évader.
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25 avril 2013

Houston, on a un problème...

... Il manque une manche à mon nouveau pull! Pour une fois que je tricote des manches longues, il a fallu que j'en oublie une chez mes parents ce week-end. Je ne la récupère que lundi, en attendant, mon pull poussin est orphelin, et moi, je suis au chômage technique, la preuve en images.

Heureusement, Flapie veille au grain...

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13 avril 2013

Pull Isidore

Au départ de ce projet, un réel coup de foudre pour la laine Phil light de Phildar et pour son coloris poivre. Puis, je me suis rendue compte qu'en plus d'un toucher égal à celui d'un ourson en peluche, cette laine a un rapport qualité-prix inégalable: pour ce pull, il ne m'a fallu que 4 pelotes.

La chasse au trésor sur internet pour trouver le modèle parfait a ensuite commencée. C'était un peu comme une chasse aux oeufs de Pâques virtuelle. Le plus difficile a été de faire un choix définitif et tranché. J'ai longtemps hésité entre un châle, une écharpe toute douce, une couverture... pour finalement craquer sur un pull col boule. Pourtant, il présentait plusieur difficultés (ou du moins "premières fois") pour une néo-tricoteuse comme moi: des manches raglan, des milliers de couture pour assembler 5 morceaux et surtout, une laine qui, bien que très douce, a tendance à faire des mini noeuds indéfaisables quand elle est tricotée en double.

 Une semaine plus tard, j'arrive à la fin de l'ouvrage, après avoir réussi à transformer un puzzle en pull poids plume et très chaud.

 Et tout cela sans être hors saison.

4 avril 2013

Snood Louis

Mon père à moi il me parle d'aventuuuures!!!

Mon papa c'est le plus fort, mon papa c'est le plus beau, le meilleur. Mon papa il fait de la moto au printemps. Mon papa il avait donc besoin de garder son cou bien au chaud pendant ses sorties. Heureusement, mon papa il a une (super) fille qui cliquette des aiguilles. Il m'a alors demandé de lui tricoter un tour de cou (on dit "snood" maintenant papa!), parce que les écharpes, à moto, ça peut-être dangereux quand les extrémités s'envolent au vent. Comme c'est rare que mon papa me demande quoi que ce soit, je m'y suis mise illico. J'ai pris mes aiguilles numéro 5, ma laine couleur schtroumpf trouvée chez Emmaüs et le super tuto de Rue des Mûres.

Deux soirs plus tard et le week-end de Pâques aidant, le voilà! Et comme lundi j'étais chez mes parents, mon papa a été servi. Ce qui a donné: " Mais il est gros quand même, j'ai un petit cou moi. Je ne vais jamais réussir à enfiler mon casque de moto par dessus. Peut-être que tu aurais dû faire des côtes, ça aurait resserré le snood, non?" La morale de l'histoire c'est qu'il est plus facile de tricoter pour soi que pour les autres. J'ai quand même eu le droit à des compliments sur la couleur de la laine. Mon père a fini par l'essayer et je crois que ça lui plaît.

Y'a plus qu'à faire redémarrer la moto maintenant!

1 avril 2013

Le livre du printemps

Poussée par une amie, l'éditrice Isabelle Laffont, Didier Decoin décrit dans son nouveau livre, Je vois des jardins partout, ses souvenirs et sa passion pour les fleurs, les arbres et ceux qui savent les cultiver. C'est là que son épouse intervient. Elle connaît le nom latin de chaque plante comme d'autres récitent les tables de multiplication. C'est avec elle, explique-t-il, qu'il part en compagnie de fous furieux, une bande surnommée la "Cinquième Saison", pour dévaliser les nurseries anglaises de plantes rares avant de prendre l'avion en essayant de glisser ces achats fragiles dans des valises bondées. Didier et Chantal sont tombés amoureux de ce coin du Cotentin, de la maison qu'ils occupent depuis trente ans et de son jardin de curé.  A défaut de donner de la binette et du sécateur, Didier récolte les idées : "Des lumières, des parfums, des sons que je vais glisser dans le chapitre que j'écrirai, que j'essaierai d'écrire, sitôt que j'aurai fini d'inspecter les pavots et les graminées", précise-t-il. L'homme est donc un rêveur qui va le nez en l'air et les mains dans les poches.

"Le toucher d'une écorce, le parfum d'une feuille froissée dans le creux de la main, le frisson d'un massif de graminées, la saveur poivrée d'une fleur, une plate-bande aux couleurs pétaradantes, ou, tout au contraire, la délicatesse inouïe d'un mixed border de fleurs blanches et de feuillages aussi chlorotiques que les lèvres de certaines pâles jeunes filles du siècle de Balzac, ne renseignent pas sur les dates d'une bataille, ni ne révèlent le nom des formenteurs d'un coup d'Etat, mais ils sont des vecteurs d'émotions incomparables - et que serait l'Histoire, la majuscule Histoire, sans nos émotions minuscules?

D'ailleurs, l'Histoire, on finit toujours par l'écrire sur le papier des arbres."

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