Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le monde de Fée
Le monde de Fée
  • Une vie au calme à la montagne entourée de mon mari, de notre petite fille et de nos deux chiens. Beaucoup (trop) de laine pour adoucir le quotidien, des livres pour rêver et la nature pour s'évader.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Albums Photos
Newsletter
29 août 2013

Rentrée littéraire

La routine fait sa rentrée et pour la rendre moins monotone j'ai aussi repris mon habitude ferroviaire favorite: le "dévorage" des livres.

Je viens de finir un roman vraiment très bien, à mettre entre toutes les mains: La dernière conquête du major Pettigrew de Helen Simonson.

A Edgecombe St Mary, au coeur de la campagne anglaise, une tasse de thé à l'heure dite est un rituel auquel le major Pettigrew ne saurait déroger, pas plus qu'à son sens du devoir et à son extrême courtoisie, qui font de lui l'archêtype même du gentleman anglais. Désormais veuf, il a pour seul compagnie ses livres et quelques amis du club de golf et ce n'est guère son fils Roger, un jeune Londonien ambitieux, qui pourrait le combler de tendresse.

Le jour où le major apprend le décès de son frère Bertie, la présence de madame Ali, veuve elle aussi, va réveiller son coeur engourdi. Tout devrait les séparer, elle la petite commerçante Pakistanaise, et lui, le major de sang britannique. Pourtant, leur passion pour la littérature et la douleur partagée du deuil sauront les réunir.

C'est avec beaucoup de charme et d'intelligence que Helen Simonson s'empare du thème des traditions pour montrer combien elles peuvent être à la fois une valeur refuge et un danger. Il se dégage de son roman une atmosphère "so british" qui enchante de la première à la dernière page.

 

" A deux heures le bouillonnement des nuages s'était calmé, et les cumulus stationnaient au-dessus de la terre, transformant la pluie en une brume grise. On eût dit un hammam froid qui figeait toutes les senteurs sur place. "

" Ce ravissement sincère devant toutes ces couleurs paraissait fort incongru, songea le major, chez une femme qui préférait les tweeds couleur marron champignon. Celui du jour, d'un bordeau terne, assorti à un chemisier noir et à des bas vert foncé, l'aurait rendue invisible au milieu de n'importe quel endroit boisé et un tant soit peu humide. "

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité