Et puis, Paulette...
C'est le titre du livre que je viens de finir, écrit par Barbara Constantine.
Ferdinand vit seul dans sa grande ferme vide. Et ça ne le rend pas franchement heureux. Un jour, après un violent orage, il passe chez sa voisine avec ses petits-fils et découvre que son toit est sur le point de s'effondrer. A l'évidence, elle n'a nulle part où aller. Très naturellement, les Lulus (6 et 8 ans) lui suggèrent de l'inviter à la ferme. L'idée le fait sourire. Mais ce n'est pas si simple, certaines choses se font, d'autres pas...
Après une longue nuit de réflexion, il finit tout de même par aller la chercher.
De fil en aiguille, la ferme va se remplir, s'agiter, recommencer à fonctionner. Un ami d'enfance devenu veuf, deux très vieilles dames affolées, des étudiants un peu paumés, un amour naissant, des animaux. Et puis, Paulette...
" Onze heures. Simone et Hortense attendent depuis une heure, assises sur leurs chaises, postées en face de la porte. Elles tricotent. Ce matin, elles se sont levées plus tôt que d'habitude. Simone a commencé par rajouter du bois dans le poêle, puis elle a posé la cafetière sur la plaque pour réchauffer le café de la veille."
Un roman qui sent bon la campagne et la solidarité et qui, même dans les transports parisiens, arrive à nous faire évader.