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Le monde de Fée

Le monde de Fée
  • Une vie au calme à la montagne entourée de mon mari, de notre petite fille et de nos deux chiens. Beaucoup (trop) de laine pour adoucir le quotidien, des livres pour rêver et la nature pour s'évader.
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15 mai 2013

Un beau tableau

La reprise du travail s'accompagne toujours de sa petite routine. Pour ma part, ce sont les lectures ferroviaires, celles qui m'accompagnent dans les transports et qui me font voyager bien plus qu'un simple aller-retour. Même si je lis énormément pendant les vacances (et pendant les week-end et le soir dans mon lit avant de dormir et aussi parfois quand je tricote), j'aime beaucoup m'extraire du brouhaha ambiant des transports pour me faire une petite bulle hors du temps. J'ai attaqué la semaine avec un livre chiné à Emmaüs.

Parti à la recherche d'un tableau mystérieux, Jonathan croise la route de Clara. Tous deux sont convaincus de s'être déjà rencontrés. Mais où et quand? A Londres, il y a plus d'un siècle...
De Saint-Pétersbourg à Boston, de Londres à Florence et Paris, La prochaine fois de Marc Lévy entraîne ses lecteurs dans une histoires où amours et énigmes défient le temps.


"Clara rentra et referma la porte de la galerie, elle revint vers la vitrine et regarda le taxi s'éloigner, songeuse. Une autre question avait occupé son esprit, depuis le déjeuner. L'impression d'avoir déjà rencontré Jonathan était devenue obsédante. Alors qu'il contemplait le tableau, assis sur son tabouret, certains de ses gestes lui semblaient presque familiers. Mais elle avait eu beau y penser sans cesse, elle ne pouvait associer ni lieu ni date à ce sentiment. Elle haussa les épaules et retourna derrière son bureau."

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8 mai 2013

Gilet Alice

Lors de ma virée à La Droguerie jeudi dernier, j'avais eu l'occasion de fouiner dans les nombreux catalogues mis à disposition. C'est ainsi que je suis tombée sur Alice, dont j'avais également le modèle à la maison. Toujours dans le but d'écouler mes stocks de laine, je me suis empressée, une fois à la maison, de trouver la laine adéquate pour ce travail.

J'avais trouvé de la très belle laine rose à Emmaüs que je voulais mélanger avec un fil plus fin rose clair et brillant également dégoté à Emmaüs. La couleur s'adaptait parfaitement à la coupe du gilet. Je voulais quelque chose de léger, pas trop chaud qui serait un bon compromis pour ce printemps en demi-teinte; mais je voulais également une couleur plus printanière, plus girly pour ce gilet qui fait un peu "garçon de café".

Comme ce sont les vacances, je ne voulais pas me prendre la tête avec un travail riquiqui et un peu trop minutieux. Il fallait que ce soit quelque chose de facile et en même temps avec une certaine nouveauté pour moi. Alice est un gilet plus que facile: un derrière, un demi-devant droit et un demi-devant gauche, le tout tricoté avec des aiguilles 8 (autant dire que ça monte très très vite). Mais il  possède aussi une particularité puisqu'elle est tricotée en jersey et point de riz, que je n'avais encore jamais testé.

C'est un point très reliéfé, qui donne un effet très fille à l'ensemble. Bref, un gilet "garçon de café" parfait pour cette journée encore un peu fraîche.

le gilet point de riz et jersey - Drôles et colorés mes accessoires signés la Droguerie - aiguilles 8

4 mai 2013

Des chiffres et des lettres...

Comme le héros du film Rain Man, Daniel Tammet est un autiste savant, un génie des nombres. Son cerveau extraordinaire lui permet de mémoriser les 22 514 premières décimales du nombre Pi et de parler dix langues.

Bien qu'autiste, il n'est pas coupé du monde. A force de volonté, il a appris à vivre presque normalement. Dans ce livre, "Je suis né un jour bleu", Daniel Tammet nous raconte avec une simplicité bouleversante son enfance à Londres, dans une famille de neuf enfants. Il décrit ses années d'école, la découverte de sa différence, la conquête de son autonomie et sa route vers la célébrité.

" Vers la fin de la semaine, nous assitâmes à une conférence sur les pays d'Europe de l'Est, leur géographie et leur situation politique. La conférence dura une heure pendant laquelle chacun était censé prendre des notes. J'écoutais, mais n'écrivais pas. Le conférencier me demanda à un certain moment pourquoi je ne prenais pas de notes. Je répondis que je pouvais me souvenir de tout ce qu'il avait dit et que je prenais des notes mentales, dans ma tête. J'avais toujours fait ainsi, j'avais passé mes examens à l'école de cette façon. Il me posa plusieurs questions pour me tester et il ne parvint pas à me prendre à défaut."

2 mai 2013

Une virée parisienne

Aujourd'hui petite sortie à la capitale. Après les incontournables (la Droguerie et Lil Weasel), je suis allée à l'exposition qui se tient en ce moment à l'Hôtel de Ville: Paris Haute couture.

L'exposition nous invite à admirer les mythiques robes de Chanel, Balenciaga, Vionnet, Courrège et bien d'autres... choisies parmi les plus belles pièces des collections des musées, ainsi que des prêts d'institutions et des maisons de coutures les plus renommées.

 Sont ainsi réunies pour la première fois, plus d'une centaine de créations retraçant 150 ans d'histoire de la mode. Une occasion unique de découvrir des chefs d'oeuvre pour la plupart jamais dévoilés. Ces tenues sont accompagnées de documents, photographies, dessins, revues mettant en lumière les talents et les savoir-faire inestimables. De quoi se glisser dans les coulisses d'ateliers célèbres dans le monde entier et d'assister à la naissance de ces oeuvres, de leur conception jusqu'à leur achèvement.

C'est jusqu'au 6 juillet et c'est gratuit!

1 mai 2013

Gilet Titouan

Titouan est un gilet adopté. Au début il s'appelait Amalrick, mais comme je voulais qu'il me ressemble vraiment et qu'il ne soit qu'à moi, je l'ai rebaptisé.

Je l'ai trouvé au cours de mes pérégrinations sur internet. Il m'a tout de suite tapé dans l'oeil: de jolis dessins obtenus à partir d'un jeu de diminutions, de jetés et d'augmentations qui lui donne un côté très ludique, mais surtout, avantage non négligeable, ce gilet se tricote d'un seul tenant et sans aucune couture!!!

Autant dire qu'on était fait l'un pour l'autre. Il ne restait plus qu'à s'y mettre. Au départ, je l'avais mis de côté me disant qu'il serait parfait pour cet automne. Finalement, comme le printemps a décidé qu'il n'allait pas poser tout de suite ses valises par ici, j'ai trouvé le prétexte assez solide pour le commencer.

Et si par hasard cela ne suffisait pas, j'avais un stock de 12 pelotes de laine couleur vert olive, que j'avais acheté pour un projet abandonné en cours de route.

Titouan est né mardi soir. Il pèse son pesant de cacahouètes, mais il est tout doux et surtout très chaud et douillet. Ça sent bon le gilet doudou par ici! Ce qui me plaît le plus c'est l'alternance de point: pas le temps de s'ennuyer pendant le tricot et une fois terminé, le motif est juste à tomber. J'aime surtout les trous-trous (qui m'ont quand même donné un peu de mal), qui donnent un look très féminin à ce gilet un peu "berger". C'est vraiment le modèle qui tombait à pic, moi qui ne voulais aucune finition; car je le répète: AUCUNE couture pour ce gilet. Il se construit en "top-down", d'un seul trait.

 Laine Rapido de Phildar - Aiguilles 6,5 ; 7 et 8 - tuto ici

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25 avril 2013

Houston, on a un problème...

... Il manque une manche à mon nouveau pull! Pour une fois que je tricote des manches longues, il a fallu que j'en oublie une chez mes parents ce week-end. Je ne la récupère que lundi, en attendant, mon pull poussin est orphelin, et moi, je suis au chômage technique, la preuve en images.

Heureusement, Flapie veille au grain...

13 avril 2013

Pull Isidore

Au départ de ce projet, un réel coup de foudre pour la laine Phil light de Phildar et pour son coloris poivre. Puis, je me suis rendue compte qu'en plus d'un toucher égal à celui d'un ourson en peluche, cette laine a un rapport qualité-prix inégalable: pour ce pull, il ne m'a fallu que 4 pelotes.

La chasse au trésor sur internet pour trouver le modèle parfait a ensuite commencée. C'était un peu comme une chasse aux oeufs de Pâques virtuelle. Le plus difficile a été de faire un choix définitif et tranché. J'ai longtemps hésité entre un châle, une écharpe toute douce, une couverture... pour finalement craquer sur un pull col boule. Pourtant, il présentait plusieur difficultés (ou du moins "premières fois") pour une néo-tricoteuse comme moi: des manches raglan, des milliers de couture pour assembler 5 morceaux et surtout, une laine qui, bien que très douce, a tendance à faire des mini noeuds indéfaisables quand elle est tricotée en double.

 Une semaine plus tard, j'arrive à la fin de l'ouvrage, après avoir réussi à transformer un puzzle en pull poids plume et très chaud.

 Et tout cela sans être hors saison.

4 avril 2013

Snood Louis

Mon père à moi il me parle d'aventuuuures!!!

Mon papa c'est le plus fort, mon papa c'est le plus beau, le meilleur. Mon papa il fait de la moto au printemps. Mon papa il avait donc besoin de garder son cou bien au chaud pendant ses sorties. Heureusement, mon papa il a une (super) fille qui cliquette des aiguilles. Il m'a alors demandé de lui tricoter un tour de cou (on dit "snood" maintenant papa!), parce que les écharpes, à moto, ça peut-être dangereux quand les extrémités s'envolent au vent. Comme c'est rare que mon papa me demande quoi que ce soit, je m'y suis mise illico. J'ai pris mes aiguilles numéro 5, ma laine couleur schtroumpf trouvée chez Emmaüs et le super tuto de Rue des Mûres.

Deux soirs plus tard et le week-end de Pâques aidant, le voilà! Et comme lundi j'étais chez mes parents, mon papa a été servi. Ce qui a donné: " Mais il est gros quand même, j'ai un petit cou moi. Je ne vais jamais réussir à enfiler mon casque de moto par dessus. Peut-être que tu aurais dû faire des côtes, ça aurait resserré le snood, non?" La morale de l'histoire c'est qu'il est plus facile de tricoter pour soi que pour les autres. J'ai quand même eu le droit à des compliments sur la couleur de la laine. Mon père a fini par l'essayer et je crois que ça lui plaît.

Y'a plus qu'à faire redémarrer la moto maintenant!

1 avril 2013

Le livre du printemps

Poussée par une amie, l'éditrice Isabelle Laffont, Didier Decoin décrit dans son nouveau livre, Je vois des jardins partout, ses souvenirs et sa passion pour les fleurs, les arbres et ceux qui savent les cultiver. C'est là que son épouse intervient. Elle connaît le nom latin de chaque plante comme d'autres récitent les tables de multiplication. C'est avec elle, explique-t-il, qu'il part en compagnie de fous furieux, une bande surnommée la "Cinquième Saison", pour dévaliser les nurseries anglaises de plantes rares avant de prendre l'avion en essayant de glisser ces achats fragiles dans des valises bondées. Didier et Chantal sont tombés amoureux de ce coin du Cotentin, de la maison qu'ils occupent depuis trente ans et de son jardin de curé.  A défaut de donner de la binette et du sécateur, Didier récolte les idées : "Des lumières, des parfums, des sons que je vais glisser dans le chapitre que j'écrirai, que j'essaierai d'écrire, sitôt que j'aurai fini d'inspecter les pavots et les graminées", précise-t-il. L'homme est donc un rêveur qui va le nez en l'air et les mains dans les poches.

"Le toucher d'une écorce, le parfum d'une feuille froissée dans le creux de la main, le frisson d'un massif de graminées, la saveur poivrée d'une fleur, une plate-bande aux couleurs pétaradantes, ou, tout au contraire, la délicatesse inouïe d'un mixed border de fleurs blanches et de feuillages aussi chlorotiques que les lèvres de certaines pâles jeunes filles du siècle de Balzac, ne renseignent pas sur les dates d'une bataille, ni ne révèlent le nom des formenteurs d'un coup d'Etat, mais ils sont des vecteurs d'émotions incomparables - et que serait l'Histoire, la majuscule Histoire, sans nos émotions minuscules?

D'ailleurs, l'Histoire, on finit toujours par l'écrire sur le papier des arbres."

30 mars 2013

Pull Céleste

Ce n'est plus vraiment un secret, ma couleur préférée c'est le bleu. Je veux dire par là vraiment toute la palette des bleus: du bleu layette au bleu de la mer de Bretagne en passant par le bleu des Caraïbes sans oublier le bleu roy.

C'est donc tout naturellement que je n'ai pas pu résister à la laine Phil Onde (si déjà ce n'est pas un appel au voyage) couleur indigo la dernière fois que je suis entrée chez Phildar. Une petite recherche plus tard dans mes stocks de modèles et je suis tombée en pamoison devant un petit pull très échancré, tout en jersey endroit et quelques côtes 1/1.

Les explications hyper faciles (en mode guidage GPS) ont fini de me séduire et je me suis lancée dans sa confection... C'est en arrivant aux coutures que je me suis rendu compte que l'encolure arrière bayait un peu (beaucoup même) et que Phiphi préconisait d'y remédier en relevant des mailles. Ok, pas de panique, je n'avais encore jamais eu affaire à ce genre de finitions, mais je n'allais pas me démonter pour si peu. J'ai donc pris mon courage à deux mains (et un crochet) et me suis attelé à cette opération chirurgicale. Il a fallut que je m'y reprenne à deux fois, mais j'y suis arrivée ( et j'en suis trop fière!).

A part cette petite nouveauté, rien de compliqué. Mon étourderie m'a néanmoins obligé à détricoter une bonne partie du pull: j'avais oublié de faire les augmentations pour les manches (ce qui aurait été très embêtant finalement). Ce petit oubli réparé, j'ai filé droit, vitesse grand V et le pull a été terminé en une semaine.

Modèle vintage Phildar (2008) - Laine Phil Onde couleur indigo - aiguilles 7 et 5 - crochet 4

 

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