Plonger ses mains dans la terre.
Je trépigne depuis environ le début du mois d'avril. Je voulais retourner au jardin, voir un peu comment il allait, s'il avait réussit à passer un bon hiver, pas trop rude; s'il en sortait renforcé. Alors ce week-end, il y a eu la revue de détails. Nos arbres fruitiers (deux pommiers, deux cerisiers) sont couverts de bourgeons, nos rosiers ont repris de la vigueur, la glycine s'est réveillée. Bref, dans l'ensemble, nos petits soldats verts se sont bien comportés.
Mais notre jardin est toujours réinventé pour qu'il soit toujours plus à notre image. Alors, dimanche, nous sommes allés nous balader à la jardinerie et en sommes ressortis avec trois rosiers grimpants pour fournir notre haie et des petits buissons de buis à l'odeur entêtante et au petites feuilles vert clair.
Mais surtout, ce que j'étais impatiente de relancer, c'était mon potager. L'année dernière il a été très généreux. Il nous a couvert de radis, courgettes, carottes et petites tomates cerises. Cette année, j'ai agrandi son espace de vie et j'ai diversifié la "production". Cette année, si la terre le veut, nous nous régalerons de courgettes longues et rondes, de radis, de patates douces, de potimarrons, de tomates cerise et tomates cocktail, de fraises gariguette et charlotte, de framboises...Vivement l'été!
Oui mais depuis il a fait froid, trop froid pour mes plants de tomates qui désormais font triste mine. J'ai bien peur que le froid les ai saisis et grillés...Ils font peine à voir. Mais je garde espoir, peut-être se sont-il tout simplement endormis? Si ce n'est pas le cas, je replanterais des plants quand les beaux jours seront revenus pour de bon. Cette rigueur m'aura appris une chose essentielle: il ne faut pas imposer un rythme à la nature.